L'an deux fois neuf
Vœux isocèles 1
À supposer que ménestrel tel Apis beugle s’appellerait en hoquetant Rutebeuf bœuf À supposer que flic incube une couleuvre caducée avisé n'y tousserait qu’œuf keuf À supposer qu’André Citroën cause deuche deçà double chevron ânonnerait teuf-teuf À supposer que vœu s’agrémente de zeugme bégayerions-nous au gui l'an neuf & neuf à Pirou ces jours-ci / le pommier et le gui Vœux isocèles 2 va l’an huit qui s’enfuit or l’an neuf revient neuf Vœux isocèles 3 en verlan flic est keuf faix d’or lire d’Orphée ça fait trop de trophée si feu bleu brûle bluff crawls d’inconsolé veuf et grotte bien chauffée ma boucle est décoiffée souffle d’âne & de bœuf nouveau-né sous la meuf j’ois chœur du coryphée les cris fous de la fée au gui l’an neuf & neuf
Post-scriptum : les vers justifiés sont une invention de Lucien Suel.
Robert Rapilly [in Vrac],
jeudi 1 janvier 2009 à 12:44
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