Palindrome de mots
Sonnet palindrome mot à mot :
Envers l’à-propos, tenons-nous bien à mener le va-et-vient moins au terme ? Quel risque alors abouti serait disparu ? Avoir d’ordre tout retourné : ainsi, vers ces coupes tu vois répétition chaque mot, mot chaque répétition. Vois : tu coupes ces vers ; ainsi retourné, tout ordre d’avoir disparu serait abouti. Alors, risque quel terme au moins vient et va le mener à bien ; nous tenons propos à l’envers.
PS - Quatrain de palindromes syllabiques :
Riche et rente étaient renchéries. Rites mandés, des menteries t'ont ramassé ces marathons, ton jeu follet, les faux jetons...
PPS - Sonnet palindrome de gématrie 4444 dont l'axe de symétrie, décalé d'1 hémistiche au vers 8, contraint à user de diérèses fréquentes en première moitié du texte, symétriquement de synérèses ensuite :
Tel âge l’alliage nia bleu d’Argo. Mir perd, n’axe l’adret : l’axe tango carène veste, une méta glu. Vice-versa l’Écho, Etna rauque idiote d’Io t’aliène. Martial pli si véniel prêle brio ; vu le duo cruel reversi crions : « Reine d’aération, lis eh cornélien ego, idole icône zen, ô ciel, ô Diogène ! » Il enroche s’il n’oit are à deniers noircis rêver leur coude lu, voir bêler pleine vis. Il plaît, ramène, il a toi de toi dieu Quarante. Oh ce las rêve-ci, vulgate menuet, se vénéra, cogna. T’exalter d’Alexandre – primo graduel bain – égailla le galet.
Robert Rapilly, jeudi 18 octobre 2012, à 17:09 [in Sonnets palindromes] Aucun commentaire - aucun trackback