La nuit villanelle
Villanelle (irrégulière) d’après Jacques Jouet & Dylan Thomas
En allumant le feu nous oublions la nuit au soir il irradie et seul désormais compte le feu l’hypnotiseur éclipse autant que luit Le ciel dont la courbure aux ténèbres conduit dévêt de son nuage une lune élégante saisissement frisquet rien un feu dans la nuit Le vent tourne au plafond courbe d’espace et bruit geste auguste cuivré des punaises qu’il plante le feu l’hypnotiseur éclipse autant que luit L’océan nous aère et l’image s’enfuit ici d’infinitude et de camp de vacance saisissement frisquet rien un feu dans la nuit La balance chavire et de noirceur s’instruit mais aveugle gaieté nos regards traquent l’onde le feu l’hypnotiseur éclipse autant que luit Là-bas est-ce une étoile où néant ne s’ensuit je la vois tu la vois bien qu’absente du monde saisissement frisquet rien un feu dans la nuit le feu l’hypnotiseur éclipse autant que luit
Robert Rapilly [in Villanelles],
samedi 9 novembre 2013 à 13:24
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Commentaires
1. Le lundi 11 novembre 2013 à 00:04, par L'A.S.