jeudi 1 janvier 2015
2015 aille bon train...
(photo Benoît Richter)
L’année 2015 n’a guère de rime en français, sauf à couper la ligne Pékin-Zealand ?
J’ai retrouvé la rime à quinze au retour d’Extrême-Orient : dedans un wagon du Pékin-Ze- -aland, nomade resquillant.
Un devoir a été donné ce jour, dont j'afficherai bientôt les retours. Sujet distribué aux camarades de Bruxelles Babel-le : écrire un huitain dont les quatre rimes (réputées orphelines) seront QUATORZE, PEUPLE, BELGE et QUINZE ; corrigé ci-dessous où ze-nitude, Ple-yel et Ge-orges ont été coupés afin d'en greffer la première syllabe à stentor(ze), un peu(Ple) et Babel(Ge), cependant que le patronyme belge Linze rimait naturellement avec quinze. Contrainte facultative, les lignes isocèles = 30 caractères ou espaces...
Entendons ici leur stentor ze- -nitude qui module un peu Ple- -yel à bretelles ce cri peuple où ça repart comme en quatorze Trouvères de Liège & Babel Ge- -orges et Jacques-Gérard Linze d’unique nom qui rime à quinze sauraient en inventer de belge
Le même texte plus intelligible (?) en prose et ponctué :
Entendons ici leur stentor zenitude qui module. Un peu Pleyel à bretelles, ce cri "peuple" où ça repart comme en quatorze ! Trouvères de Liège & Babel, Georges et Jacques-Gérard Linze, d’unique nom qui rime à quinze, sauraient en inventer de belge.
Robert Rapilly,
jeudi 1 janvier 2015
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