Le blogue de Robert Rapilly

Les Fables disparates d'Hérode Neth-Omphale

Dérobées en 1884, les Fables disparates d’Hérode Neth-Omphale ont refait surface en 2021 au Salon du Livre ancien et de l’Estampe de Pirou. L’exemplaire rescapé a bénéficié d’une restauration somptueuse des collages par Philippe Lemaire et de la reliure par Nadège Moyart.

J'ai eu la chance de retracer l’histoire de cet album fulgurant revenu du néant, aventure contée en postface du recueil. Il apparaît qu’une puissante alchimie de poèmes illustrés avait vu le jour bien avant les inventions oulipiennes, pataphysiques ou surréalistes. Rien moins que prémonition des Ou-X-Po selon François Le Lionnais.

Qui se cachait sous le pseudonyme crypté d’Hérode Neth-Omphale ? Une injustice est ici réparée, sources à l’appui : honorer la visionnaire Abipone Lules, géniale créatrice franco-argentine du XIXe siècle dont le chef-d’œuvre fut dérobé, le nom presque oublié.

      


Ces Fables de 1884 sont une ahurissante prémonition de Dada, de la ’pataphysique, de l’Oulipo.
(Martin Granger — Les Nouvelles d'Archimède)



Depuis les notes de Walter Benjamin à Portbou, l’Espagne des Lettres brûlait de connaître les personnages des Fábulas dispares, Gil Blas en tête !
(Pablo Martín Sánchez — Revista de Erudición y Crítica)



Combinez la langue de Marceline Desbordes-Valmore, l’œil de Berthe Morisot, la science de Marie Curie… voici Abipone Lules et les Fables Disparates.
(Coraline Soulier — Zazie Mode d’Emploi)



Après que Gérard de Nerval ayant retrouvé François Villon dans l’au-delà lui eut parlé longuement des Fables disparates d’Hérode Neth-Omphale, tous deux dirent à l’unisson : « Ciel, ma potence ! »
(Jacques Jouet — Projet Poétique Planétaire)



Saura-t-on jamais qui a inventé pareil prodige éditorial : Hérode Neth-Omphale ou Abipone Lules ?
(Gilbert Farelly— Traité de Prosodie Ichthusson)



Unique recueil, et d’emblée le meilleur, de la grande Abipone ! Une œuvre lumineuse enfin tirée de son obscurité.
(Jean-Paul Honoré — Atamashiri International Book Review of Osaka)



Ah, le fameux manuscrit trouvé à Pirou, ce féerique collage de poésie et d’érudition !
(Bart Van Loo — Belgisch Literaire Tijdingen)










Tout autre chose pendant ce temps, des heures de sacerdoce oulipotager quotidien. Par exemple écrire des sélénets dont les mots rimes dits en verlan comptent l'E final des rimes féminines...

Roaring Oyster Cult —

Cette huître de race
Jamais ne sera
Qu’objet de mon blâme
Ton flanc s’en meubla

Sitôt que tu ronfles
J’en ois le fleuron
Du creux de tes lombes
Bâille la belon

Or parmi les langues
Il en est gueulant
Ne jette les ancres
À ton fonds creusant

La légende à Dombes
Craint le mot bedon
Celle de Brest ombres
Ou skeud en breton



Attention ! illisible, le paragraphe qui suit
n’a de vague intérêt que sur la liste oulipo,
de par la tenue de contraintes. La gématrie =
3333 ; chaque phrase est palindrome ; la mise
en page est justifiée en police Courier. Rbt_
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Non à ce canon. Et si, d’un égalé pétard usé,
ce sud rate : pelage nudiste. Luc la Carabine
lava le nibar à calcul. L’arc lu peste : seul
blues et sépulcral ? Crâneur, apparu en arc ?
Laid, armé, totem radial ? La totem-radicelle
tel le Cid arme Total. Rémi ce portatif fusil
pète-pli suffit à trop écimer. Si l’on a relu
missile, relis simuler anolis. Armure, sérum,
Râ. A man, a pistolet, a matelot si Panama...



Érato bava le lavabo taré —

Casanova se lava le savon à sac
Arès, sa meute Vedette dévêtue massera
Noé n’essora la rosse néon
Ni Abel, ami banni accès à sec, Caïn n’abîma le bain

Leur cep parfume l’ému frappé cruel
Eh ! ça n’a perdu Opale la poudre panache
Roi nu je tâte cal, cor, froc, l’acétate junior
En âge vêtu je visse la lessive — jute végane

Le guano t’a rincé sec ; n’ira-t-on au gel ?
Sale ta mare mousse, fada fessu, ô mer à matelas...
Tresse drapé l’emmêlé par dessert !

Ressac à javel le bermuda Cadum rebelle va jacasser
À Marcel l’eau-cave s’évacua, elle crama
Ému ce lac : sa parité vêtira Pascal écumé

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sonnet de salle de bains, en vers libres
mais contraints. Ci, mesures inégales au
décompte des syllabes ; là, les rimes on
est sans. Voilà les points complaisants.
Unique contrainte en somme : chaque vers
fait palindrome... / / / / / / / Robert_

Gidouilles illustrées

Lire successivement la gidouille numérotée, puis la ligne horizontale :

     
              Un éclair ! on veut
              au voile un carnet.

Le même dispositif appliqué à des syllabes...

     
            La ville changeait tant,
            j’ai le lavis chantant.

... ou à des mots :

     
       La tache sous une trace nuit-elle ?
       Elle trace sous la tache une nuit.

Haïkúxymore

.

Pentasyllabes 1 & 3 comportant
deux oxymores symétriques dont
l’heptasyllabe central donnera
un éclairage à visée poétique.

L’obscure clarté
des étoiles vit Soulages
embraser le noir

Automnes torrides
redites-moi mais où sont
les neiges de mai

À loup sans offense
timidité châtiée
par rage d’agneau

L’hydrogène est lourd
suffisamment qu’il embrase
un gel nucléaire

Ce pâle Cheyenne
que Chief Dan George adopta
c’est Little Big Man

Des larmes de joie
ont précédé pour écho
vos douleurs muettes

Post-scriptum — Dans l’esprit de 2 formes classiques
ambulatoires que Martin Granger a inventées (nommées
le plaïku & le haïkow selon que vous composerez vos
poésies outre-Quiévrain ou dans de verts pâturages),
2 plaques minéralogiques totalisent 5+7+5 syllabes :

Gide est sans Césaire.
Apaisé d’huis en seing, Kant
te sait tigre et queue.

JD 116 RA
PZ 857 YE

Gidouilles syllabiques

.

Pour découpage mécanique ci-dessous,
les syllabes du troisième vers étant
1 2 3 4 5, on aura aligné au premier
3 4 2 5 1, ou à l’inverse 3 2 4 1 5,
voire 1 5 2 4 3 de Médor et Jacques.
Noter la surcontrainte métatextuelle
en gidaille, à savoir l’évocation de
spirale ou rotation dans le 2e vers.

De-ci l’air monocle
Sartre roule un œil sur deux
au clair de Simone

De-là l’ers du Nok
Ronde des saisons de mil
au clair de la dune

Vide ou parano
vrillons cortex en vortex
au parvis-douane

Deux lacs — l’air lu Nô
chavire tes nefs Shogun
au clair de la lune

Mie à pied c’est trop
Il valse et pétrit le pain
cet ami Pierrot

J’avou(e) que Médor
jappe faux un nœud épique
Jacques dormez-vous

Sand aima Soutine
quand les heures remontaient
soudez cent matines

Gidaille

En prélude une visite chez Gilles Esposito-Farèse...

Calibrée dans la métrique du haïku,
l’appellation "gidaille" rappellera
la "médaille" créée par Annie Hupé.
Les 3 dernières syllabes des vers 1
& 3 permuteront selon une gidouille
centrifuge où 1-2-3 donnera 2-3-1 ;
il faudra que le second vers expose
une notion de cercle, de roulement,
de cycle, de volte. Pour exemples :

Boby qu’on élit
le grand maître ès-ritournelles
veut un hélicon

kon-né-li / né-li-kon

———

Qui se love anti-
-tourbillonnements a froid
damné ventilo !

lo-ven-ti / ven-ti-lo

———

On dit dans des cas
de dégringolade en vrille
qu’ils sont décadents

dan-dé-ka / dé-ka-dan

———

J’entends les haïkus
sous la vague d’Hokusai
crier aïe-coulé !

lé-aï-kou / aï-kou-lé

———

Furie albatros
qu’un brûle-gueule te ploie
tel un bât trop sale

al-batt-ross / batt-ross-al

———

L’étrave en l’eau s’est
diluée au loin volute
parmi l’océan

an-lo-sé / lo-sé-an

Dichotomie

Le présent billet s'inspire de lumineuses propositions et réalisations de Gilles Esposito-Farèse et Nicolas Graner, qui se sont récemment penchés sur les hog & tog de Jacques Roubaud. On se contentera ci-après d'explorer le filon dichotomique.

La dichotomie 7+3+1 :
A B C D E F G
  B   D   F
      D
sera hog s'il est possible de la
répartir dans l'ordre 2+2+3+2+2.
A B
C D
E F G
B D
F D

Sans donc atteindre la surcontrainte hog, les simples dichotomies dans ce billet s'appliqueront aux syllabes (cf. lien à Gef ci-dessus), aux lettres, aux vers.



1) Dichotomie de lettres et vers —

1 2 3 4 5 6 7
  2   4   6
      4

Les 11 lettres
de chaque vers
s’ordonnent en
3 lignes où on
repasse celles
de rang pair :

v O u S d E r
  O   S   E
      S

v Ê t U u N p
  E   U   N
      U
 
é T i E z L a
  T   É   L
      É

e N f E r T o
  N   É   T
      É

    (...)

Idem des vers,
le 2e et le 6e
seront bissés,
le 4e triplé :

Vous de roses
vêtu un peu nu
étiez la télé

Enfer ton été
d’art posa tôt
tel grave gag

Faust ira sis
vêtu un peu nu

Enfer ton été
tel grave gag
Enfer ton été



2) Dichotomie de syllabes —

Sade, Satan, Tarzan : trois de temps en temps
souffleurs qui dansent légers, fleur dans les dents.
Terriens ! la comédie est, rien qu’au dico,
échos de connerie et cocorico.

sa DE sa TAN tar ZAN troi
   DE    TAN     ZAN
         TAN

souf FLEUR ki DAN se LÉ gé
     FLEUR    DAN    LÉ
              DAN

ter RIEN la KO mé DI é
    RIEN    KO    DI
            KO

é KO de KO ne RI é
  KO    KO    RI
        KO


3) Dichotomie de vers —

Onzain écartelé selon François Le Lionnais
(tel qu’à peine saisi se dérobe tout sens)
où les hendécasyllabes adoptent pour ordre
1 2 3 4 5 6 7
  2   4   6
      4
Les vers 2, 4 et 6 y sont répétés lettre à
lettre, sauf que les mots sont différents.

Alea jacta est pointe du poème,
crisse l’onzain d’adage latin — estoc.
Gousse de teigne et dix de der à la main,
l’As te para de cal à miter aillée.
La vague a chaviré Bugs Bunny bourré,
démâté l’astérisque. Lapin ? Cépage ?
Sa berlue épandit la colle d’Isou ;
cris selon zain Dada : gélatines toc !
Là step à rade ça la mit éraillée
de matelas. Te risque la pince-page…
las ! te parade calamité raillée.



4) Alexandrin dichotomique où 11 cellules = 12 syllabes :

croi PIEU croi SAN ki POUR tour
     PI-EU     SAN    POUR
               SAN

Croix, pieu, Croissant, Kippour : tours pieux cent pour cent.

Dichotomie où un alexandrin œcuménique
par la transmutation du monosyllabique
"pieu" contre les vampires en "pi-eux"
dissyllabique pour prêcher la concorde
malgré la gématrie diabolique de 666 !


5) Protéonzinet —

Si le ciel happe le fluide nourricier,
la guerre suit ce désordre climatique.

Le onzinet tel qu’expliqué chez ZMdE :
Vers 1 (1 mot) : dit le sujet du poème
Vers 2 (2 mots) : que fait cette chose
Vers 3 (3 mots) : décrit où ou comment
Vers 4 (4 mots) : ce que cela signifie
Vers 5 (1 mot) : pour quel résultat...

L’air
mord l’eau
s’en coule oh !
c’est mort sans l’eau
sang

(ici l’, s’, c’ non comptés pour mots)
... et onzinet décomposable en 7+3+1 :

lèr MOR lo SAN cou LO sé
    MOR    SAN     LO
           SAN


6) El Desdidicho
Chaque vers est hendécasyllabe dichotomique.

sui JE té NÉ breu SER veuf
    JE    NÉ      SER
          NÉ
         (...)

Suis-je ténébreux ? Serf veuf jeune et cerné ?
Prince aquitain ? Ce seigneur satin s’éteint,
Montant seul et sans toit, guettant l’étoilé :
L’élu d’étreintes comte au lutrin contraint.

Rimbaud sans Râ, l’ossu tombeau rassura,
L’écho me ligota — « Don’t call Italy ! »
Souffleur d’état meurtri, sa fleur t’attrista,
Rose avec bidon, riesling à Biribi.

D’amour au front subi, nous mourrons, Biron.
Reine en accord, grimons rouge encor mon corps.
Grave hameçon d’empois, rêva son poisson.

Devin, quel tronc pêcha ? Nous vaincrons Charon,
L’amant suit Orphée à la mandore, alors…
Cris, soupirs sondant free jazz, soupçon frisson.



7) Autres dichotomies de lettres —

Le suc de l’échalote
trompa le philologue.
Un fusil à lunette
ne sert rien de sucette.

... autrement dit :

Agent oignon
feinta Renan.
À gun, lorgnon
vain n’a nanan.

Dans le deuxième quatrain
les lettres lues à chaque
vers s’ordonnent selon la
structure de dichotomie :

a G e N t O i
  G   N   O
      N

f E i N t A r
  E   N  A
      N

a G u N l O r
  G   N   O
      N

v A i N n A n
  A   N   A
      N


8) L'eusses-tu cru (9) ? Le texte à syntaxe cubiste que voici est une succession de onze dichotomies de lettres —

Faust — ô bas os
à fée préféré ! —
épia, prépara
Lampion (a pop
star) à entrer.

Faust (toasts)
enfermé ne me
buvait nu à ta
santé. On a tôt
appel repéré.

Faust osa S.O.S.


9) Etc. ad lib.

Lustucru pansu, sa vertu pense à Pan.
Or, sa panse empourprée glissa, s'empressant
d'engloutir, d'Icare à filou, dix radis
rivaux mordants. Œil pour œil vaut dent pour dent.
Père Lustucru, bagarres-tu battu ?
C’est la danse en sabre à culasse embrassant
les deux danseurs du vin hideux, ce rinceur.
L'eusses-tu cru, Noé loue ce cruel cru :
qui sera vainqueur dira ce vin divin.

La Mère Michel fraîchit mais m'y frémit,
car Mère Michel — d'Orphée même — y dormit.
Perdu vo't chat ? Vo't chat dodu ? Cha-cha-cha,
dansons encor, nos à-coups sont corps-à-corps.
Enlacés nos doigts firent l'anneau finaud.
Pour Grimm, l'amant l'a séduite immensément.
Pour Andersen, la robe tourne en Cène obscène.
Pour Perrault, à Chat Botté paiera Boa
le serpent minéral — il sert Miami.

Vague, Alexandre Dumas ? Galant dûment :
Mousquetaire et Cardinal, queutaient, dînaient,
D’Artagnan est fol et peut gagner l’épée,
Vercingétorix rompt l’oursin. Toronto
ça tord Lustucru léchant tortue, laitue,
et cetera — son vit pressé ravira
(Lacan dit : Mère Michel quand même y met
du cœur à l’ouvrage). À ta queue, loup jaloux,
Isengrin répond : stop aux dents restaurées,
la Kronenbourg erre et son croc bourré bout.

Guirlande ta bru bricolant t’abrita
au clair de la lune. Une perle annula
l’onde du Malin, poison de ma loi mâle.
Pierrot en pleur pluma Miro. Leur malheur
l'épatant, Pierrot saute un papier au pied.
Il t'appelle, on entre au pantalon trop long.
Sa plume écrit : tu m’es surplus, crime et cris,
prête-moi la plume, entête l’amant las...
Frère Jacques d’Elvis, maître queux visqueux
à Memphis Tennessee, Golem, t’es cité.

Dormez-vous ? Non, les calumets n'ont qu'ânon,
Buridan m’outrant rugir y mourut mou,
Apulée dérobe au trapu des baudets
pur or et un cloporte encore importun.
Ô Chat Botté, Taxi-Pacha t’excitait !
Carabas à l’Hebdo-d'Héra s’adossa
au sandow. Rigolons car Cendrillon rit
de Peau-d'Âne et Dada (son poney damné
du Petit Poucet) leste un peu poule et poux.

Lors adieu veau, vache, verrat. Vos chevaux
repoussent l'oméga de poule au galop.
J'arrive à l'alpha du coq, rival dual.
Bêta il traverse, ex-patatras extra.
(à suivre...)

lus TU cru PAN su SA ver
    TU     PAN    SA
           PAN

or SA pan SAN pour PRÉ gli
   SA     SAN      PRÉ
          SAN

dang LOU tir DI ca RA fi
     LOU     DI    RA
             DI

ri VO mor DAN oeil POUR oeil
   VO     DAN      POUR
          DAN 

pè RE lus TU cru BA ga
   RE     TU     BA
          TU

sé LA dan SAN sa BRA cu
   LA     SAN    BRA
          SAN

lé DEU dan SEUR duv IN hi
   DEU     SEUR     IN
           SEUR

lu SE tu CRU no EL ou
   SE    CRU    EL
         CRU

ki SE ra VIN keur DI ra
   SE    VIN      DI
         VIN

la MÈ re MI chel FRÉ chi
   MÈ    MI      FRÉ
         MI

kar MÈ re MI chel DOR fé
    MÈ    MI      DOR
          MI

per DU vo TCHA vo TCHA do
    DU    TCHA    TCHA
          TCHA

dan SON zan KOR noz A kou
    SON     KOR     A
            KOR

en LA sé NO doi FI re
   LA    NO     FI
         NO

pourgr IM la MAN la SÉ duite
       IM    MAN    SÉ
             MAN

pour AN der SEN lar OB tourn
     AN     SEN     OB
            SEN

pour PER o A cha BO té
     PER   A     BO
           A

le SER pan MI nér A lil
   SER     MI     A
           MI

va GA lex AN dre DUM a
   GA     AN     DUM
          AN

mous KEUT èr É car DIN al
     KEUT    É     DIN
             É

dart AGN an É fo LÉP eug
     AGN    É    LÉP
            É

ver CIN gé TO rix RON lour
    CIN    TO     RON
           TO

sa TOR lus TU cru LÉ chan
   TOR     TU     LÉ
           TU

èt SÉ té RA son VI pré
   SÉ    RA     VI
         RA

la KAN di MÈ re MI chel
   KAN    MÈ    MI
          MÈ

du KEU ra LOU vra JA ta
   KEU    LOU     JA
          LOU

iz AN grin RÉ pon STO pod
   AN      RÉ     STO
           RÉ

la KRO nan BOU rè RÉ son
   KRO     BOU    RÉ
           BOU

guir LAN de TA bru BRI co
     LAN    TA     BRI
            TA

okl ÈR de LA lu NU neup
    ÈR    LA    NU
          LA

lon DE du MAL inp OI zon
    DE    MAL     OI
          MAL

pié RO enp LEUR plu MA mi
    RO     LEUR     MA
           LEUR

lé PA tan PIÉ ros O tun
   PA     PIÉ     O
          PIÉ

il TA pè LON en TRO pan
   TA    LON    TRO
         LON

sa PLU mé CRI tu MÉ sur
   PLU    CRI    MÉ
          CRI

prê TE moi LA plu MAN tê
    TE     LA     MAN
           LA

frè RE ja KE del VIS mèt
    RE    KE     VIS
          KE

am EM fis TÉ né SI gol
   EM     TÉ    SI
          TÉ

dor MÉ vou NON lé CA lu
    MÉ     NON    CA
           NON

bu RI dan MOU tran RU gi
   RI     MOU      RU
          MOU

a PU lé DÉ ro BO tra
  PU    DÉ    BO
        DÉ

pur OR é UN clo PORT anc
    OR   UN     PORT
         UN

o CHA bo TÉ ta XI pa
  CHA    TÉ    XI
         TÉ

ca RA ba SA leb DO dé
   RA    SA     DO
         SA

son SAND o RI gol ON kar
    SAND   RI     ON
           RI

de PO da NÉ da DA son
   PO    NÉ    DA
         NÉ

du PEU ti POU cé LÉ stin
   PEU    POU    LÉ
          POU

lor A dieu VO va CHE ver
    A      VO    CHE
           VO

re POU se LO mé GA de
   POU    LO    GA
          LO

ja RIV al AL fa DU coq
   RIV    AL    DU
          AL

bé TA il TRA ver SEX pa
   TA    TRA     SEX
         TRA

         (...)

Le même texte en prose...



Lustucru pansu, sa vertu pense à Pan. Or, sa panse empourprée glissa, s'empressant d'engloutir, d'Icare à filou, dix radis rivaux mordants. Œil pour œil vaut dent pour dent. Père Lustucru, bagarres-tu battu ? C’est la danse en sabre à culasse embrassant les deux danseurs du vin hideux, ce rinceur. L'eusses-tu cru, Noé loue ce cruel cru : qui sera vainqueur dira ce vin divin.

La Mère Michel fraîchit mais m'y frémit, car Mère Michel — d'Orphée même — y dormit. Perdu vo't chat ? Vo't chat dodu ? Cha-cha-cha, dansons encor, nos à-coups sont corps-à-corps. Enlacés nos doigts firent l'anneau finaud. Pour Grimm, l'amant l'a séduite immensément. Pour Andersen, la robe tourne en Cène obscène. Pour Perrault, à Chat Botté paiera Boa le serpent minéral — il sert Miami.

Vague, Alexandre Dumas ? Galant dûment : Mousquetaire et Cardinal queutaient, dînaient, D’Artagnan est fol et peut gagner l’épée, Vercingétorix rompt l’oursin. Toronto ça tord Lustucru léchant tortue, laitue, et cetera — son vit pressé ravira (Lacan dit : Mère Michel quand même y met du cœur à l’ouvrage). À ta queue, loup jaloux, Isengrin répond : stop aux dents restaurées, la Kronenbourg erre et son croc bourré bout.

Guirlande ta bru bricolant t’abrita au clair de la lune. Une perle annula l’onde du Malin, poison de ma loi mâle. Pierrot en pleur pluma Miro. Leur malheur l'épatant, Pierrot saute un papier au pied. Il t'appelle, on entre au pantalon trop long. Sa plume écrit : tu m’es surplus, crime et cris, prête-moi la plume, entête l’amant las... Frère Jacques d’Elvis, maître queux visqueux à Memphis Tennessee, Golem, t’es cité.

Dormez-vous ? Non, les calumets n'ont qu'ânon, Buridan m’outrant rugir y mourut mou, Apulée dérobe au trapu des baudets pur or et un cloporte encore importun. Ô Chat Botté, Taxi-Pacha t’excitait ! Carabas à l’Hebdo-d'Héra s’adossa au sandow. Rigolons, car Cendrillon rit de Peau-d'Âne, et Dada (son poney damné du Petit Poucet) leste un peu poule et poux.

Lors adieu veau, vache, verrat. Vos chevaux repoussent l'oméga de poule au galop. J'arrive à l'alpha du coq, rival dual. Bêta il traverse, ex-patatras extra.

(à suivre...)

Heredia récidive

Heredia récidive —

Inspirée d’une conversation d’oulipotes
on nommera "Heredia-récidive" une suite
de mots dont la première syllabe répète
la seconde du mot précédent ; exemple :

Révélé véhément, Heredia récidive
simulant mutiner timidité missive.
Civile violence, orage raffermi,
Ferdinand diaphane attaque : tatami !

Plutôt qu’un écho, ou qu’un bégaiement,
ne perçoit-on comme une réverbération ?



Heredia rédigeait-il ? dit Gérard Veuf.
J’erre à Rodez : haro chez moi, rocher mon fief !

Reprendre les syllabes 2 & 3 en positions
1 & 2 du mot suivant. Cette fois Heredi-a
finit en diérèse, et les alexandrins sont
sur un rythme ternaire de 3 x 4 syllabes.


Heredia répudiera putride idole.
Tripot d’hier ! Poe édifie, Hérode isole,
Rodin dînait d’un modique ours moqueur d’igloos,
Cœur candidat quand leur dico leurrait dix clous.

Deux quatrains répétant les syllabes 2 et
3 aux positions 1 & 3 des mots suivants ;
la 4e dans "He-re-di-a" sera donc reprise
à l’envi. L’invraisemblable propos aurait
pu inspirer des romans à Raymond Roussel.

N’irradions rapidité : Piccadilly cathodise aire,
Tonadico n’affadirait fastidieux stipendiaire.
Paon-d’Edison décodifia quotidien, timidité,
minaudier nomadisant — maladive — l’avidité.




Ton pique-nique du week-end
est juste proche d’une part
de poulet commandée par SMS
à Marcel Duchamp ? Ah non !
c’est du plagiat éhonté. Ne
fais pas semblant de ne pas
entendre, ou ça finira mal.

Dit à la façon de Heredia :

La surdité sur-indiquée,
interdisons tes ready-made
équidistants : cuisse à dictée
samedi comme heure à dînette.

Trois dédicaces

Un salut amical à Bertrand Boulanger.

1) Palindrome syllabique —

Ses dix hauts doigts montrant bergerie au ciel
Boulanger pur nourrit fable bleue
Farine où purger l’embout scié
L’aurige Bertrand m’ondoie — Odyssée !


2) Sonnet fractal —

Piaf d’Ouscrapo
l’envol grimpe aux
hyperboles
qu’ombre Éole


3) Contrepèterie —

Érèbe à béret ?
RR à BB !

Fric-frac / intro du roman

Vous ou moi : tout scribouillard qu’on fût, qui jamais n’imagina — halo triomphal ! — avoir construit un gabarit d’individu approchant Anton Voyl dans « La Disparition » ? À propos, sait-on qu’ainsi, au moins dix ans avant qu’il obtînt son Goncourt, Patrick Rambaud avait adjoint un zigoto ahurissant au roman « Fric-frac » : Adolf Mygnusi, gaillard qui affichait moult traits communs à Anton Voyl son parangon initial. Rambaud l’ôta plus tard du synopsis — trop bouffon, trop contraint, d’un mot trop oulipo suivant son diagnostic. Voici sorti d’oubli l’incipit du manuscrit original qu’il biffa donc à la fin.



Quand Jojo, imitant Swann, parlait d’Adolf Mygnusi, il disait qu’ayant connu son daron Job ou sa maman Fadala, il n’avait jamais compris qu’un duo si plat, si banal, d’un mot si fat, pût avoir conçu un gamin aussi malin qu’Adolf. À trois ans, il classait sans faux pas vingt-cinq plombs d’A à Z, s’intriguant qu’il manquât un poinçon du vrac où il puisait. À six ans, il connaissait tout du cursus français jusqu’au bac, analysant Hugo à la façon qu’on lirait Bibi Fricotin, approfondissant Vigny ou Sand à l’instar d’un comic-book du Savant Cosinus, auscultant dans l’assourdissant quatuor à Dumas (Athos, Porthos, Aramis, d’Artagnan) l’annonciation du foudroyant Gaston dans Spirou.

Rayon maths, à huit ans Adolf avait jà produit d’infinis calculs radicaux : prouvant ici Galois, formulant là abstractions à foison, postulats à gogo. Quant aux arts, il s’appliquait à ouïr un opus par jour, lundi du Bach, mardi du Mozart, puis du Zappa, parfois du rock — Pink Floyd ou King Crimsom. Citons son dada d’ado, un slow où Harrison jouait du tabla sur l’air d’Ôm, chant sanskrit assorti d’un solo au sitar hindou par Ravi Shankar lors d’un gala au profit du Sri Lanka. Notons qu’il aimait Dutronc ; moins Hallyday à l’Olympia ; Sardou ? ah non surtout pas Sardou !

Du yoga aux maths, d’arts martiaux à la philo, il avait transcrit son savoir colossal dans un bouquin – compilation qu’il intitula « Mil trucs pour un Nirvana sans mal ». L’album, paraît-il, n’avait point trahi l’apport d’avatars saints — Vishnou, Krishna ou Arjuna —, non plus banni l’à-propos ni l’opinion d’humains nourris par la raison — Kant, Marx, Foucault. Ç’associait l’aplomb du courant situ aux incantations du Bhagavad-Gita : cocktail innovant, frisson garanti.



Fric-frac / Patrick Rambaud, 1984 — tapuscrit soustrait au brouillon.

Chœur

Chœur —

Éclat pas même le lambeau
Et l’ombre envoie à sa pensée
– La mer toujours recommencée
Sauvant dans la route du Beau

Jamais jamais plus le corbeau
Royal que mon absent tombeau
– La mer toujours recommencée
Plus tard sculpta le caducée

Voici qu’enfin la traversée
Obéit à vivant flambeau
– La mer toujours recommencée
Linge ôté tel fugace oiseau

Quatrine tétracéphale entre Mallarmé, Hugo, Valéry et Baudelaire.

Grille blanche

Commande du Journal du Kub pour l'exposition Salir le white de Claude Audouard :

             

SOLUTION —

             

NEREM est une commune belge du Limbourg, proche de Verlaine en province de Liège.

———— ———— ——— ———

PS — Pour réponse à ci-dessous "ta d loi du cine" : page 12 du n°35 des Nouvelles d’Archimède des grilles symétriques, l'une de 8x8 par Laurent Baril, la seconde de 9x9 composée à l'aide d'un ordinateur par Nicolas Graner.

Mitres de torrents

« Mitres de torrents » est la contrepèterie de « titres de romans ». Ci-après des quatrains tirés par les cheveux excusent (à grand-peine) la moralité qui s'ensuit, contrepèterie ou calembour.

Devant le lieutenant Robert,
parmesan, non point camembert,
embaume l’enivrante haleine
d’une passagère sirène.

Moralité :
La charmeuse de tram

Solution :
La Chartreuse de Parme (Stendhal)

————

Léon avertit Anna : « Gare
à toi sur les quais de la gare :
qui prend le train (pas en dedans
mais de face) y casse deux dents ! »

Moralité :
Arène à canines

Solution :
Anna Karénine (Tolstoï)

————

La charcutière de Balbec
régalerait le plus fin bec.
La peau de cochon qu’elle dore
dans le feu vif, Marcel adore.

Moralité :
Du sauté de chez Couenne

Solution :
Du côté de chez Swann (Proust)

————

Boris, en dépit que tu rotes,
avale ta part de carottes ;
la mine aimable et l’air rangé,
vois ce beau visage orangé !

Moralité :
Légume des joues

Solution :
L’Écume des jours (Vian)

————

Le temps, Léonard devin s’y
glissera vaste ou rétréci.
Ce récit — Le Tellier raconte —
a fait sourire la Joconde.

Moralité :
La Mona lit

Solution :
L’Anomalie (Hervé Le Tellier)

————

Emma harangue (éléphantesque,
sa voix de maquignonne) : « Eh, ce que
tu as d’appétissants attraits,
taurillon à roustons castrés ! »

Moralité :
Madame Veau barrit

Solution :
Madame Bovary (Flaubert)

————

Que régurgite-t-il, Marcel ?
Un fruit gluant déchu du ciel,
diable à deux bosses qui rumine
pas loin du Bar de la Marine.

Moralité :
La poire-démon-glaire / le chameau de ma terre

Solution :
La Gloire de mon père / Le Château de ma mère (Pagnol)

————

Ernest se balade en bagnole,
mais ça cloche en zone espagnole.
Où des Michelin, des Dunlop
tiendraient le cap, son pneu fait flop.

Moralité :
Hutchinson l’éclat

Solution :
Pour qui sonne le glas (Hemingway)

————

Antoine aquarelle un agneau,
gaspillage illicite en eau.
Roland, sergent de Charlemagne :
« Coincé sois-tu jusques au bagne ! »

Moralité :
Le Preux t’y pince

Solution :
Le Petit Prince (Saint-Exupéry)

————

Blafards pelages de wassingues,
la nuit tous mes félins sont dingues.
C’est l’aphorisme russe et kitch
de Fiodor Mikhaïlovitch.

Moralité :
Gris mes chats déments

Solution :
Crime et Châtiment (Dostoïevski)

————

David Herbert parmi les ombres
payait encor l’ire de Londres.
Pleine lune, des mistigris
sur sa tombe feulaient longs cris.

Moralité :
L’amende — les dix chattes hurlaient

Solution :
L'Amant de lady Chatterley (D. H. Lawrence)

————

Dernière chope, ultime mousse,
si je mens je vais en enfer.
Marre de hoqueter : Mathews
tronçonne le pied de son verre.

Moralité :
Las d’hips Harry sciant
          
Solution :
La Disparition (Perec)

————

Elvis décompresley

.

Alignons une séquence de phonèmes :
r u l u l t i m i d r o k r a f t ,
puis intercalons-y des E toniques :
ErEu l u lEt i m i dEr o kEr a f tE

Telle opération a pour double effet
de nous rappeler qu’un infime cours
d’eau a charrié une pâte de robuste
papier dont le froissement enchanté
évoque un cri de chouette répondant
à Elvis Presley rougissant & ulcéré
et de décompresser l’hexasyllabe en
dodécasyllabe de précise prosodie :

Ru, l’ultime hydro-kraft
heureux hulule : timide rocker aphteux !



Un premier vers = 16 syllabes
sera phonétiquement compressé
en 10 syllabes par extraction
de 6 E métriquement comptés :

pEl u fEr é jEa l e t é s è tEo tEr u chEé l é
p l u f r é j a l é t é s è t o t r u ch é l é

Peu lu ferai-je haleter cette hotte-ruche hélée ?
Plus frais j’allaitai cette autruche ailée.



Euler peureux fera penser Kant : « Où feu lèche,
sévit grand froid, colle un slip laid ! »
C’est vigueur en feu Roi qu’au linceul y pelait
l’air preux frappant sécante ou flèche.

Holorimes charcutiers

.

Le jumeau de Raimu se restaure.
Cochonnaille et poisson au menu
du Bar de la Marine. Moralité :

Ton sosie,
César, dîne :
thon, saucisse
et sardine.

———————————————————————————————

Une fille de Victor Hugo hésite
entre deux linceuls suaves : de
Bologne ou de Vire ? Moralité :

La mortadelle ?
Cette andouillette ?
Là morte Adèle
s’étend douillette.

———————————————————————————————

Princesse Stuart, ton luth neuf
accompagne l’amie d’Apollinaire
qui festoie de gras. Moralité :

L’oud est jeune,
Henriette :
Lou déjeune
en rillette.

———————————————————————————————

L’épanoui Pepper fait ripaille.
S’il se savonne le col, ce sera
avec des salaisons ! Moralité :

Ce sergent bon
l’air épaté
se sert : jambon,
lard et pâté.

Mousse aussi son
cou : l’embout d’un
mou saucisson
coule en boudin.

———————————————————————————————

Rimes hétérosexuelles croisées,
vers en 4-3-4-3 syllabes. Comme
quoi, panards dans un potage au
lard, la bru rêve et transpire.

Soupe au pied tel
son jésus
sous paupiette, elle
songe et sue.

Benoît le Retour

.

L’Université de Pérouse développe depuis 2002 une caméra
à amplification lumineuse, machine combinée à un aéronef
hypersonique télécommandé. Ce "laser-drone", à l’origine
expérimentation hasardeuse, révéla vite pour stupéfiante
propriété de raviver le passé des zones survolées : vues
précises d’Ombrie médiévale, les écrans ont pu cerner la
réapparition du champion historique local, Saint Benoît,
que l’équipe scientifique a baptisé "as revenu" : tenant
tout nu sa plume, il note au clair de la lune quel Ordre
désormais pèsera lourd sur les monastères bénédictins...

Retenir que les rétro-photographies de Benoît en font le
sosie de Paul Verlaine, à se demander si le Poète ne fut
pas réincarnation du Saint ? Et un des clichés le montre
détaillant la Règle au moment de la none, office crucial
de la neuvième heure. Y déroger exposerait aux tourments
de la damnation, dont un véridique supplice de pal après
s’être fait ramollir la peau en une bouilloire infernale
d’acétone. Mais n’oublions pas cet énoncé consolateur de
Benoît, comme quoi il nous faut revenir à l’initial sein
nourricier, celui d’Ève qui est mère de toute humanité !

Telle logique de retour, telle gémellité avec Verlaine :
tout invite à répéter même chronique en un sens inverse,
qui calque la prosodie de la "Chanson d’automne" et dont
les deux strophes-cantiques soient des palindromes. Rbt_
Énoncé — Va
laper Éva !
l’acétone
en ôte cal
avéré, pal
avec none.

En Ordre sa
lune versa
d’une tonne.
Ben note, nu
d’as revenu :
laser-drone.



La règle bénédictine prescrit qu’on plante
du persil dans les potagers de monastères.
Saint Benoît en usait en toute situation :
à cheval, au lit, en présence de disciple.
Les moines assimilent le persil à un jeton
qui ouvrirait la porte céleste, conjecture
qu’évidemment le démon Éblis aura réfutée.
Note j’ai du persil
Benoît alerte-t-il
selles, lit et relation
Éblis répudia jeton
Quatrain palindrome / 6-6-8-8 syllabes / 66
lettres / Ta bénédictine bénit Cid en ébat.

Vrac

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