Sélénet acrostiche syllabique sur les 8 syllabes du "Maharadja d’Al-Kantara", personnage chimérique dans What a man ! de Georges Perec. L’ordre des 5 (ou 6) voyelles par vers est a-e-i-o-u-(e).

Marx fend d’infortune                          Ma
hareng biscornu,                              ha
rade gris, mort brune,                         rad
jarret fin tordu.                             ja

D’Alberich l’Occulte,                         d’Al
Kant en philo sut                              Kan
tancer l’imposture,                           ta
ralentir son but.                              ra

Lagarde et Michard commenteraient-ils le texte en soulignant que la dialectique matérialiste de Karl Marx s’appuie sur un constat de vie sordide du prolétariat, à commencer par une alimentation étique (strophe 1) ? Un siècle plus tôt, Emmanuel Kant aurait démonté l’irrationalité de la mythologie germanique, fondant sa démonstration sur les pouvoirs usurpés d’Alberich le sorcier (strophe 2). Les huit lignes horizontales figurent l’argumentaire stable des philosophes, progrès de la raison sur le mysticisme vertical et chancelant d’un quelconque seigneur, fût-il maharadja.