vendredi 1 juin 2018
Maharadja d’Al-Kantara
Sélénet acrostiche syllabique sur les 8 syllabes du "Maharadja d’Al-Kantara", personnage chimérique dans What a man ! de Georges Perec. L’ordre des 5 (ou 6) voyelles par vers est a-e-i-o-u-(e).
Marx fend d’infortune Ma hareng biscornu, ha rade gris, mort brune, rad jarret fin tordu. ja D’Alberich l’Occulte, d’Al Kant en philo sut Kan tancer l’imposture, ta ralentir son but. ra
Lagarde et Michard commenteraient-ils le texte en soulignant que la dialectique matérialiste de Karl Marx s’appuie sur un constat de vie sordide du prolétariat, à commencer par une alimentation étique (strophe 1) ? Un siècle plus tôt, Emmanuel Kant aurait démonté l’irrationalité de la mythologie germanique, fondant sa démonstration sur les pouvoirs usurpés d’Alberich le sorcier (strophe 2). Les huit lignes horizontales figurent l’argumentaire stable des philosophes, progrès de la raison sur le mysticisme vertical et chancelant d’un quelconque seigneur, fût-il maharadja.
Robert Rapilly,
vendredi 1 juin 2018
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