En prélude une visite chez Gilles Esposito-Farèse...

Calibrée dans la métrique du haïku,
l’appellation "gidaille" rappellera
la "médaille" créée par Annie Hupé.
Les 3 dernières syllabes des vers 1
& 3 permuteront selon une gidouille
centrifuge où 1-2-3 donnera 2-3-1 ;
il faudra que le second vers expose
une notion de cercle, de roulement,
de cycle, de volte. Pour exemples :

Boby qu’on élit
le grand maître ès-ritournelles
veut un hélicon

kon-né-li / né-li-kon

———

Qui se love anti-
-tourbillonnements a froid
damné ventilo !

lo-ven-ti / ven-ti-lo

———

On dit dans des cas
de dégringolade en vrille
qu’ils sont décadents

dan-dé-ka / dé-ka-dan

———

J’entends les haïkus
sous la vague d’Hokusai
crier aïe-coulé !

lé-aï-kou / aï-kou-lé

———

Furie albatros
qu’un brûle-gueule te ploie
tel un bât trop sale

al-batt-ross / batt-ross-al

———

L’étrave en l’eau s’est
diluée au loin volute
parmi l’océan

an-lo-sé / lo-sé-an