Le blogue de Robert Rapilly

Chaleureux malgré que bourru,
quel amant déclarant sa flamme
fut-il sincère avec la femme
au degré qu'afficha Landru ?

Mais les jurés, gobeurs tout cru
du boniment d'un juge infâme,
décollèrent sous une lame
l'Henri-Désiré qu'ont pas cru.

Basta des marmots & marmite
et morne besogne broyer,
vive Landru le féministe !

Point phallocrate à condescendre,
ni reléguer femme au foyer,
il n'y garda qu'un peu de cendre.

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Commentaires

1. Le mardi 14 mai 2013 à 23:30, par pagès

Botul rime à quelque chose , en voilà enfin la preuve ! pour la prochaine réédition de "Landru féministe", une pièce de choix merci camarade! F Pages

2. Le mercredi 15 mai 2013 à 09:27, par Alberte Lagrinche

À proprement parler, le manuscrit 1922 de ce sonnet n'est pas de Jean-Baptiste Botul, mais de Gilbert Farelly. Si Botul a bien composé le poème - au cours d'une séance spoudogélosique -, il l'a plus tard dicté de mémoire à son ami. Rappelons que ces deux-là se connaissaient depuis 1912, précisément lundi 6 mai à Carcassonne : Botul pensionnaire au lycée, Farelly descendu de Paris en vacances. La longue complicité philosophique, philologique et poétique que l'on sait s'ensuivra.

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