L'épiquatrain
Lu dans le Traité de Prosodie de Gilbert Farelly (éditions Ichthusson 1960, p. 947) :
L’épiquatrain, poème dactylographié sans ponctuation, se joue en deux temps :
1) la fable, deux décasyllabes isocèles de rythme épique 4 + 6,
2) la morale, deux pentasyllabes isocèles contenant une contrepèterie.
Exemples sur divers schémas de rimes :
Souffle profond de vapeur en machine double compound on intercala l’hymne Cet épiquatrain équipa le train
Jamais rempart ne se touche amabile ni le minet n’a menu qui croustille Pas plus doux le mur que le mou n’est dur
Chant d’Haïti s’y joue épisode où le diable anglais a suave vanille Ô doux vaudeville d’un Devil vaudou
Frottant vaisselle avec un manchon l’on barbouille « Ave » sur le cul du poêlon Qui lave un gratin l'y grave en latin
Robert Rapilly [in Vrac],
mardi 15 juillet 2014 à 13:58
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Commentaires
1. Le jeudi 17 juillet 2014 à 12:34, par K