La Taupe
Contradiction de Mallarmé, dont Le Cygne rime tout en I, ce sonnet-ci rien qu’en O.
Le boueux, le caduc et le flétri tempo va-t-il nous colmater bercé de ballast sobre ce mol erg ressurgi pour qu’en fulmine et sorte un nébuleux geyser tout évanescent d’eau. Une taupe aujourd’hui déracine l’ego effroyable qui donc sans crainte se garrotte de n’avoir suffoqué que l’utopie est morte quand du prodigue été s’estompa l’allégro. Rien sa griffe a figé cette noirceur éclose par le vide épargnée au fouisseur qui l’ose, mais oui délice au ciel de fourrure dehors. Objet que nulle part l’obscurité galvaude, elle se balance au torride éveil du corps qu’y dénude céans nécessaire la Taupe.
Robert Rapilly [in Sonnets],
lundi 24 septembre 2018 à 11:51
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