Le vierge ténébreux aux tentures austères
Va-t-il voir, d’Aquitaine à très fière saison,
Ce lac de viande morte, et prouver en maison
Le transparent œil noir de quartiers sédentaires ?

L’aurore ouvrait le feu, sables de volupté,
Et semait en hiver le faucheux des ténèbres ;
Enfin les tours au mur ne se mirent funèbres...
Qu’il soit blessure donc de pleuvoir la fierté !

Midi fut sa déesse. Ayant des attitudes,
Il dort sous la vigueur des pauvres solitudes ;
Résonnent dans ses yeux des empreintes sans fin.

Jamais plus en effet sur les côtes magiques
La clef de fa n’atteint : vous n’avez pelé fin,
Et deux baisers ont fui quand buvaient les mystiques.

Bouts-rimés sur Les chats.
Le début, le milieu et la rime des vers de la strophe 1 sont ceux de premières strophes de sonnets de Mallarmé, Nerval et Baudelaire ; mots raccords glanés chez Rimbaud.
La strophe 2 provient de deuxièmes strophes de Malleville, Cros, encore Baudelaire ; mots raccords de Gautier.
Strophe 3 : Verlaine, Maynard, Baudelaire ; raccords d'Hugo.
Strophe 4 : Corbière, Malherbe, Baudelaire ; raccords de Leconte de Lisle.
Tout mot emprunté à un sonnet conserve exactement sa place initiale dans ce centon. Assemblage en vitesse et ingrédients au pif ; en croisant bien, de féconds hybrides devraient s'inventer.