Ça y est enfin.
Je pressens l’événement.
L’occasion a surgi.

Cela fait des semaines que je pense à ce moment.
Semestre refermé, le temps de déclencher se présente.
Trois mois qu’à tout instant, il m’occupa qu’advînt aujourd’hui.

Comme le dit le dicton coréen, « le meilleur moment quand on fait l'amour, c'est quand on monte les escaliers ».
En Extrême-Est, se répète cette sentence : « les degrés de l’échelle, c'est crème des sens de s’en délecter ».
Dicton au Pays du Matin Frais : « gratin du gratin quand on fait l’amour, nul n’a joui autant qu’à gravir un colimaçon ».

Un bordel monstre règne dans et sur mon bureau.
S'emmêlent, enflent, émergent, déferlent - hébergés en mes crédences - des Everest de (j'en recense des cents) textes, news, décrets, référés, dettes, recettes, règlements, lettres de Verne, sélénets de Gef, exégèses de Perec, légendes et serments célèbres... recelés entre crécelle belge, encre d'ébène, règle et mètre, cendres de sèches, denrées - pêches blettes, cèpes, fèves, menthe en gerbe, verres de népenthès et de xérès, chester fermenté, crêpes de Cérès, sel gemme, entremets et desserts -, déesse Déméter en mélèze, Cerbère en grès, flèches de tek et fléchettes en fer, têtes de cerf, renne et fennec, dents de belette, vertèbres de serpent, mèche rebelle, emplettes tels les encens & essences Hermès, vêtements de gentlemen, béret de berger, semelles de crêpe, excédents de semences (des germes de blé, de nèfles et de pensées) et même kleenex et détergent. Bref...
Un boxon sans nom s’accroît sur mon comptoir.

Rien à battre.
Je m’en berne.
J’y suis froid.

(à suivre...)
(next week the end ?)
(la fin nous fait faux bond !)

Chondre
et Bébert :
Ciao boulot !