Noce
À la brise avec maint mouchoir S'abolit une onde dentelle Qu'absence de lit éternelle Aux baumes du temps laisse choir Acclamez morsure à surseoir Jusqu’à sa lèvre - muette aile - L'unanime pourpre dont elle Consomme l'abandon du soir Le blanc vol quand on se marie Frôle un regard qu’en rêverie Atteste l'endroit nommé loin Ce lucide contour est trouble Lorsque y plonge horizon témoin Du vent le vertige son double (fragments d'octosyllabes de Stéphane Mallarmé)
Robert Rapilly [in Sonnets],
jeudi 22 février 2007 à 18:16
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