lundi 21 décembre 2015
Occis oxymore
Sonnet selon la contrainte artémishémistiche : un bégaiement dissyllabique par césure et par rime.
Très haut ce long seul ongle, au nord honni d’onyx, De saluts allumés soumettait météore ; Dessiné cinéraire un œuf henni phénix Dédia diamant qu’instille en faux l’amphore Allée allégorie à l’homélie helix : Maint aboli bolide essaima sémaphore, (Là depuis est puisé de coloris l’oryx par néant néanmoins que Corot corrobore.) Mais fagots agonis, sers-je en sergent-major Pour encrer dans crédence et squale escalator Ma réplique ô licorne où l’impro lit prolixe Tout Shiva quand, vacant oubli d’encore Angkor, Proche sans quoi s’angoisse emprès soufi suffixe Ce saint y scintillant le sais-tu septuor.
Effet artémishémistiche bien sensible lu à voix haute. Ça prend ici tournure moins rigolote que précédemment, vu que le bégaiement dissyllabique à chaque hémistiche puise aux mots de Stéphane Mallarmé, grand le respect. La syntaxe globale aussi est calquée du "sonnet en X", une phrase unique dont parenthèse de deuxième strophe.
Robert Rapilly,
lundi 21 décembre 2015
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