Sonnet selon la contrainte artémishémistiche : un bégaiement dissyllabique par césure et par rime.

Très haut ce long seul ongle, au nord honni d’onyx,
De saluts allumés soumettait météore ;
Dessiné cinéraire un œuf henni phénix
Dédia diamant qu’instille en faux l’amphore

Allée allégorie à l’homélie helix :
Maint aboli bolide essaima sémaphore,
(Là depuis est puisé de coloris l’oryx
par néant néanmoins que Corot corrobore.)

Mais fagots agonis, sers-je en sergent-major
Pour encrer dans crédence et squale escalator
Ma réplique ô licorne où l’impro lit prolixe

Tout Shiva quand, vacant oubli d’encore Angkor,
Proche sans quoi s’angoisse emprès soufi suffixe
Ce saint y scintillant le sais-tu septuor.
Effet artémishémistiche bien sensible lu à voix haute.
Ça prend ici tournure moins rigolote que précédemment,
vu que le bégaiement dissyllabique à chaque hémistiche
puise aux mots de Stéphane Mallarmé, grand le respect.
La syntaxe globale aussi est calquée du "sonnet en X",
une phrase unique dont parenthèse de deuxième strophe.