Sonnet asphyxié / oxygéné
Le sonnet ci-après alterne des alexandrins asphyxiés (sans R) puis oxygénés (les mêmes truffés du son R). Cela imite une mécanique inventée par Luc Étienne :
Cette rosse amorale a fait crouler la salle ivre. Cet os à moelle a fait couler la salive.
On considèrera comme équivalents les sons "é", "è" et "ê" ; idem des "o" & "ô" ; des "e" dans "me", "meurt" et "meuh"...
Poulet secouant des pâtés à foie obèses, pour l’air ce courant d’air par terza — froid aux braises — habitait sous ces bas aux mille toits ; ma noix abrite et source et bar hormis leurs trois manoirs. Séville et poulet foie aux aspects gélatine serviraient pour l’air froid rose asperge et latrine. Pâle écho bas sa voix secoue antenne à quai : par laid crobar ! savoir ce courant air nacré. Tes mythes qu’ont fondés cent bosses à hauts manches, termites, confondraient sans brosses Arromanches. Lou posséda Modène, embusquant huit andains : lourd procès d’art moderne en brusque, en huître, en drains... Ce fou voyait ça faux ; de tes tantes tu bines ? Sœurs ! fourvoyez sa Ford, heurtez trente turbines.
Autre singularité, 555 lettres / gématrie = 6666.
Robert Rapilly [in Sonnets],
jeudi 7 septembre 2017 à 11:28
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