lundi 21 mai 2018
Pantrine autoréférente
Appelons pantrine un pantoum dont les vers ne se répètent pas exactement...
A—B—a—b
B—C—b—c
C—D—c—d
D—A—d—a
... puisque leur taille varie dans l'ordre d'une quatrine métrique :
1—2—3—4
4—1—3—2
2—4—3—1
1—2—3—4 syllabes.
Mon couplet se répète en dix mesures. Second couplet à dix mesures encore. Puis à permuter tout, l’ordre encore change. Tout en mon pantoum change mais se répète.
Post-scriptum, 2 tentatives de pantrines à la limite, qui riment celles-là :
1—1—2—3 / 3—1—2—1 / 1—3—2—1 / 1—1—2—3 syllabes la première,
0—1—1—2 / 2—0—1—1 / 1—2—1—0 / 0—1—1—2 la suivante.
Quelques chevilles du genre h muet au huit de Pie_VIII.
Hans fonde les temps d’outre-tombe : sa profonde nuit en tombe huit. Nuit vaticane, Pie VIII moine cane sans stramoine. Contretemps.
? Beaux rêves Booz Tombeaux : Oz pleure L’heure d’hivers pleure ! ... Sèves vers ses rêves
Robert Rapilly,
lundi 21 mai 2018
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