Appelons "2", "3", "4" et "6" des fragments d’alexandrins avec césure à l’hémistiche.
C'est facile, un fragment noté "2" compte deux syllabes, "3" = trois syllabes, "4" = quatre, etc.
Cet éventail de subdivisions offre onze répartitions possibles (le signe + marque l’hémistiche) :

2 2 2 + 6 syllabes
2 4 + 2 4
2 4 + 3 3
2 4 + 4 2
3 3 + 2 4
3 3 + 3 3
3 3 + 4 2
4 2 + 2 4
4 2 + 3 3
4 2 + 4 2
6 + 2 2 2

Contrainte supplémentaire : qu’ils se nomment "2", "3", "4" ou "6", tous les morceaux d’un même vers se termineront par deux syllabes holorimes... sauf la consonne d’appui.
Exemple : ballon / baron / basson / bâton.
Voici un prototype dans l’ordre exposé plus haut :

Cadeau qu’à beau carreau tu fixes au caveau,
ta vis sous le tapis tamise le Thalys.

Sage on trouve ça bon du savon de salon,
ragots que des rabots ce fût rare aux Rameaux.

Air salin, vieux satin, sa fin sent le sapin,
le rocker à roller suit Rohmer en Rover.

Ni ballon, ni basson, mais du bâton, Baron :
arc de rotin romain, Rodin sculpte Robin.

Dans ce scénar César brossé par O-Cedar
verse un café, camé, sur ton K-Way carré.

À l’étal tu dépends des dents des gens déments.